COMPRENDRE SEREINEMENT L’IMPORTANCE DES MESURES POUR UNE SANTE PRESERVEE
Nous vivons une situation hors du commun, nous entendons des mots à forte connotations anxiogènes : « guerre », catastrophe sanitaire », « confinement »…
Nous devons nous organiser en télétravail et suivre les actualités tout en triant les informations contradictoires des médias et les « fakes news ».
L’inconnu, la peur sur nos santés et celle de nos proches, sur nos vies, notre économie, … la durée imprévisible des mesures prises … Tout cela peut générer chez chacun de nous de l’anxiété, du stress, du déni, une fuite… Tous ces différents comportements sont très compréhensibles de par les expériences personnelles de chaque individu qui reste unique.
J’ai choisi de vous partager des idées de réassurance, des pistes de compréhension en cette période qui nous est étrangère et inconnue et dont nous réagissons différemment. Il nous fait pour cela :
- S’informer correctement : ne pas s’attarder sur des messages sans source avérée et ne surtout pas les relayer afin d’éviter la propagation d’informations fausses. Il est normal de trouver parfois au même endroit des informations contradictoires puisque le monde « navigue à vue ». Veillez à repérer les canaux d’informations et les sites fiables car pour mesurer la situation il faut être informé correctement.
- Travailler l’adaptation et l’acceptation : informations changeantes, avenir incertain … nous devons réussir à se dire que nous n’avons pas la main sur l’impact du virus sur la santé, la société ou encore sur les mesures gouvernementales. Nous devons reprendre la main sur notre environnement, sur soi, sur ce dont nous pouvons reprendre la main et pour beaucoup nous devons bouleverser nos habitudes voire suspendre nos projets.
Le confinement vient à l’encontre de notre société où liberté et mobilité sont valorisées. La privation de liberté et de liens sociaux est difficile puisque cela va à l’encontre de nos fonctionnements naturels d’êtres sociaux.
Essayons de comprendre l’importance de cette démarche de retrait social dans un souci de santé et de sécurité collective. Démontrons nos capacités d’adaptations en ce moment difficile.
- Penser collectif : Certaines personnes peinent à comprendre l’importance des gestes barrières ou encore l’importance de limiter drastiquement leurs déplacements. « Je suis en bonne santé, je ne risque rien ! » entend-on ci et là. Malheureusement, la situation est bien plus compliquée que cela.
« Les professionnels de santé ont pris des mesures fortes ». Cette information est d’une importance capitale. Nous devons comprendre que limiter nos déplacements permet de ralentir la propagation et laisse ainsi une chance aux hôpitaux d’absorber correctement les malades entrants. Plus les déplacements, les contacts humains, les insouciances … seront nombreux (sachant que le pic de l’épidémie n’est pas atteint selon les scientifiques) plus la situation sera grave.
Certains Français ne respectent pas les consignes de sécurité en période d’épidémie de covid-19 car cela fait partie de notre principe de croissance : « tout ce qui est interdit peut susciter notre curiosité ».
De plus, les personnes plutôt sceptiques ou complotistes, possèdent leur propres système de pensée : « tant que certaines personnes n’ont pas expérimenté elle-même la chose, elles ont le doute ». Il nous appartient de comprendre ces modes de fonctionnements individuels et de sensibiliser davantage aux mesures prises par le gouvernement pour l’intérêt collectif.
En cette période de « crise », nous devons donc tous nous acclimater et ne pas minimiser les dangers du virus.
La situation nous met face à notre fragilité d’être humain et peut générer de l’angoisse.
L’isolement va demander beaucoup d’effort pour ce huis clos individuel ou familial.
Si les premiers jours, on aura tendance à être solidaires, car on est tous dans la même galère, plus la restriction des activités extérieures va durer, plus les risques de frictions seront importants.
Et pour certains parents, le fait d’avoir les enfants au domicile 24 h/24 ne va pas être facile à gérer non plus. Ni le fait de devoir piloter la classe à distance pour leurs enfants en plus du télétravail.
Pour éviter les conflits au maximum, il faut établir des règles de vie comme dans une colocation : des rotations bien organisées dans la salle de bains, des tours de tâches ménagères, des temps de promenades (non groupées et si possible à l’extérieur des villes) … En évitant d’être trop longtemps dans la même pièce !
Et si certains d’entre nous sont hyperactifs, ils vont devoir se créer de nouveaux rituels, des nouvelles activités : jouer à des jeux de société, lire, téléphoner, dessiner, faire du sport individuel ou de la couture… sachez que l’ennui est très souvent une parfaite source de créativité !
Pour terminer, il semblerait que cette « expérience » permette à chacun de se retrouver face à soi-même et de revoir parfois ses priorités. Et une fois cette « crise » passée, beaucoup d’entre nous vont vivre avec encore plus d’appétit qu’auparavant.