Articles et ouvrages de fond

Pour ceux qui s’intéressent plus en détail à la jeunesse et sa sociologie : articles et ouvrages de fond sont à l’honneur ici.

a mobilité ne va pas toujours de soi. Il est donc nécessaire d’accompagner sa construction dans le cadre d’un processus éducatif.

La jeunesse est un moment particulier de la construction de cette aptitude à être mobile, avec des choix déterminants dans la perspective des mobilités géographiques, résidentielles et sociales futures.

Elle est également le temps où des changements majeurs s’opèrent, faisant passer celui qui reste jeune de l’enfance à l’adolescence puis à l’âge adulte.

Le territoire rural est un lieu particulier pour cette construction, avec très souvent une absence de diversité dans les solutions de transport mais aussi dans les métiers et les avenirs sur place.

Cette étude s’est intéressée aux causes du décrochage scolaire et donne la parole à des jeunes qui ne sont ni en étude, ni en formation, ni en emploi. Cette démarche permet de mieux saisir les moments charnières où tout bascule et surtout d’entendre leur point de vue à un âge où ils sont entre école et insertion.

Afin d’objectiver ce sujet majeur de la perception du monde du travail par les jeunes, la CCI Nantes St-Nazaire, en partenariat avec le Laboratoire de Psychologie des Pays de la Loire de Nantes Université, a mené une étude visant à favoriser la mise en adéquation des besoins en main d’œuvre des entreprises avec les attentes des jeunes. Cette étude croise les regards des chefs d’entreprises et de jeunes sur la question du travail et de l’insertion professionnelle afin de mieux comprendre le rapport au travail et les attentes des jeunes.

Le baromètre DJEPVA sur la jeunesse 2023 actualise les connaissances sur la satisfaction des jeunes (18-30 ans) à l’égard de leur vie, leur état d’esprit, leur confiance ou inquiétude face à l’avenir ainsi que sur leur engagement citoyen, tout en proposant des points de comparaison avec leurs aînés. Dans l’édition 2023, l’échantillon du baromètre a en effet été élargi aux personnes âgées de 31 ans et plus et aux mineurs âgés de 15 à 17 ans : 5 517 personnes âgées de 15 ans et plus ont ainsi été interrogées.

Dans un contexte difficile à de nombreux égards (inflation, changement climatique, guerre en Ukraine…) mais néanmoins plus favorable sur le marché du travail, 64 % des jeunes considèrent que leur vie actuelle correspond à leurs attentes : ce résultat, en amélioration par rapport à celui du début de la pandémie de 2020, se situe dans la moyenne de ces huit dernières années. De même, la part des jeunes qui emploient des termes ou des expressions positives pour décrire leur état d’esprit (51 %) ainsi que la part de ceux qui se disent confiants en l’avenir (67 %) sont proches des taux observés avant la pandémie.

Cependant, les disparités sociodémographiques ne se sont pas atténuées. À titre illustratif, les jeunes au chômage se déclarent moins satisfaits de leur vie (43 %) que les autres jeunes, et les jeunes femmes décrivent leur état d’esprit du moment de manière moins positive que les jeunes hommes (47 % contre 54 % des hommes). En outre, les jeunes titulaires d’un diplôme inférieur au bac sont moins confiants pour les trois futures années (63 %) que leurs homologues.

Autre enseignement, et selon la nouvelle définition du bénévolat retenue dans l’édition 2023, 40 % des jeunes disent avoir donné bénévolement de leur temps au sein d’une association au cours de 12 derniers mois, dont 26 % de manière régulière (au moins une fois par mois). Leurs domaines d’engagement sont variés (sport, jeunesse et éducation, santé et recherche, culture et loisirs, social et solidarités, environnement, etc.), même si le sport demeure le secteur le plus prisé (27 %). Le baromètre donne aussi à voir les autres modalités de participation citoyenne que les jeunes empruntent pour faire entendre leur voix : pétition, défense d’une cause sur internet, sur un blog ou un réseau social (40 %), manifestation, grève (28 %), se faire élire pour représenter ses pairs (21 %), etc.

Chaque année, près de 600 jeunes deviennent majeurs en prison. L’approche des 18 ans dans un contexte carcéral suscite chez les jeunes détenus de fortes inquiétudes ou attentes, la majorité civile ayant des effets sur leurs conditions d’incarcération, leurs droits, leurs liens familiaux, leur accompagnement socio-éducatif, mais aussi sur leur perception et vécu de l’enfermement. L’enquête menée par l’INJEP sur le passage à l’âge adulte en prison révèle que pour ces jeunes, la détention vient mettre un frein au processus d’autonomisation et d’indépendance économique vis‑a‑vis de leur famille. Les bornes d’âge et la réversibilité des situations d’autonomisation sont variables selon le milieu social d’appartenance, les conditions matérielles d’existence et les trajectoires de vie.

Le(s) « nous » des jeunes des quartiers populaires : évolution des frontières et des affiliations

Ce dossier, construit à partir d’une recherche collective participative, s’intéresse aux jeunes des quartiers populaires et s’interroge sur ce qui constitue du commun et de la diversité chez eux. Cette question n’est pas nouvelle : elle a été étudiée par de nombreux chercheurs en sociologie, qui ont autant insisté sur « le sentiment partagé d’une solidarité de destin que sur celui des différenciations qui composent les groupes » (Combessie, 2005, p. 6). De même, Nathalie Kakpo (2006) a souhaité mettre en lumière à la fois une communauté d’expériences et une diversité des trajectoires chez ces jeunes. C’est ce « nous à géométrie variable » (Marlière, 2005, p. 270) que nous aimerions saisir dans ce dossier, par l’étude des expériences et des trajectoires de jeunes qui vivent dans des quartiers populaires. Les différentes contributions réunies ici interrogent ces formes d’appartenances mouvantes et fluctuantes, et ce qu’elles véhiculent : ces jeunes se sentent-ils appartenir à un ou des « nous » ? Se sentent-ils perçus comme un « nous » et, si oui, lequel ? En ont-ils conscience ? Y adhèrent-ils ? Comment les interactions, les expériences de confrontation et de cohabitation avec d’autres participent-elles au renforcement de ce « nous », ou, au contraire, à la porosité, à la construction ou à la déconstruction de frontières entre groupes sociaux et à l’évolution des appartenances et des lignes de distinction ?

Ce que l’indicateur NEET ne dit pas sur la fracture sociale de la jeunesse

En début de vie active, nombreux sont les jeunes à passer par la catégorie des NEET. La durée de l’épisode dépend, au-delà du diplôme, des caractéristiques individuelles. Celles et ceux qui peinent à s’en extraire forment une population vulnérable que les politiques publiques tentent d’atteindre.

Magali DANNER
Institut de recherche sur l’éducation (IREDU),
Université Bourgogne Franche-Comté, centre associé au Céreq de Dijon


Christine GUÉGNARD
Institut de recherche sur l’éducation (IREDU),
Université Bourgogne Franche-Comté, centre associé au Céreq de Dijon

Les représentations sociales et professionnelles des jeunes migrants en quête de protection : accéder à la complexité pour transformer les pratiques professionnelles ?

Les politiques migratoires posent un cadre d’intervention contraint pour les professionnels en charge de l’accompagnement des jeunes migrants en quête de protection.

Les dimensions répressives et protectrices s’articulent au cœur de ce système marqué par la complexité.

Par ailleurs, les représentations des jeunes migrants en quête de protection chez les professionnels en charge de leur accompagnement se structurent autour de positionnements antagonistes, portés par des appartenances sociales et institutionnelles plurielles.

Cet article propose les résultats d’une recherche-action qui visait à transformer les pratiques par la rencontre et le dialogue d’acteurs et d’institutions différentes. Cette expérimentation sociale a finalement ouvert la voie à la portée dialogique des représentations sociales qui, dans la controverse et le conflit, peuvent permettre de réinterroger ses pratiques.

Itinéraires de résilience d’adolescents en situation sociofamiliale critique

Les jeunes en situation sociofamilale critique ayant connu une involution psychosociale avant d’entamer une trajectoire de résilience sont riches d’une histoire qu’il nous appartient de décrypter pour espérer comprendre et agir.

Le récit ontographique est une méthodologie de récit de vie développée pour cartographier les trajectoires singulières de résilience de sujets ayant vécu des périodes de fracas qui ont mis en péril leur construction identitaire et le développement serein de leurs capacités.

Les outils d’aide à la narration développés apportent des résultats concrets et pratiques. Conçus pour libérer la parole de toutes contraintes formelles d’objectivation, nous avons pu constater qu’ils offrent un espace émancipatoire riche et fécond.

Rencontrer des jeunes et demander leur aide pour comprendre ce qui a fait qu’ils sont devenus qui ils sont, s’est avéré un acte puissant pour les aider à ouvrir leurs boîtes noires. Ils font émerger et éclore ces moments féconds de la vie où naît la résilience ; là où elle se cristallise et prend corps au travers de liens particuliers, en ces temps et ces lieux inscrits dans leur mémoire, qu’il leur appartient de découvrir, de redécouvrir.

Expert de lui-même, auteur de sa propre vie, le narrateur soulève un coin du voile sur les rouages d’une mécanique complexe. Dans un dénouement entre les faits et l’expérience du vécu, le sujet peut s’approprier le sens de son évolution et de son développement et faire l’expérience de la liberté.

L’exploitation des outils qui ont été développés permettent de tracer des perspectives d’avenir pour une exploration confirmatoire  d’hypothèses que nous proposons.

Comprendre la surexposition des jeunes aux difficultés administratives : une analyse critique des politiques publiques de jeunesse

Benjamin Vial. Comprendre la surexposition des jeunes aux difficultés administratives : une analyse critique des politiques publiques de jeunesse.

Défenseurs des droits. Inégalités d’accès aux droits et discriminations en France : contributions de chercheurs à l’enquête du Défenseur des droits.

LES RAISONS DU NON-RECOURS DES JEUNES À L’AIDE PUBLIQUE ET LEURS ATTENTES CONCERNANT L’ACCÈS AUX DROITS SOCIAUX

Cet article montre comment l’expérience du non-recours des jeunes à l’aide publique forgent leurs attentes concernant l’accès aux droits sociaux.

Une première partie présente les principales raisons sociologiques du phénomène du non-recours dans les parcours sociaux juvéniles.

Elle rappelle le manque d’information des jeunes concernant l’accès aux droits sociaux, analyse le manque de confiance de certaines personnes à l’égard des institutions publiques, et met en évidence l’effet catalyseur de la précarité socio-économique sur le non-recours.

Une deuxième partie décrypte les principales attentes des jeunes qui reviennent vers les institutions après avoir été en situation de non-recours.

Elle remarque la prévalence des attentes relevant de l’accès à la citoyenneté économique sur les attentes relevant de l’accès à la citoyenneté sociale, revient sur la façon dont les jeunes souhaitent être informés sur leurs droits dans le cadre de l’accompagnement social, et précise le type de relation qu’ils espèrent pouvoir construire avec les professionnels.

La conclusion souligne enfin quelques effets possibles de l’expérience du non-recours sur l’apprentissage de la citoyenneté chez les jeunes.

 

Cet article a pour objectif d’analyser la vulnérabilité sociale des jeunes adultes français. La vulnérabilité, envisagée à la fois comme un phénomène objectif et subjectif, renvoie à une situation intermédiaire entre exclusion et intégration sociale. Une attention particulière est accordée aux trajectoires résidentielles dans la mesure où la décohabitation est un élément central du processus d’entrée dans l’âge adulte. Les résultats présentés reposent sur l’exploitation de l’une des seules bases de données longitudinales proposant un volet sur la subjectivité des jeunes : l’enquête Eva (Insee). À partir d’une classification ascendante hiérarchique et des techniques d’appariement optimal, une typologie de la vulnérabilité puis une analyse des séquences résidentielles ont été élaborées. Elles montrent que l’un des sentiments de « fragilité » les plus mal vécus réside dans l’incapacité à s’émanciper de ses parents en quittant le foyer familial.

 

Comment passer à côté du phénomène Netflix, devenu une source presque illimitée de divertissement audiovisuel ? Certaines séries, spécialement destinées aux jeunes, ont acquis une popularité incontestable, avec une place centrale de la « culture jeune » au sein des scénarios. À l’âge où de nouveaux sentiments émergent et où les sexualités se construisent, les séries populaires sur les nouvelles plates-formes de streaming pourraient ainsi devenir des acteurs participant, à leur manière, à la promotion de la santé sexuelle.

Les difficultés de recrutement des entreprises s’inscrivant dans le moyen terme exigent la prise en compte d’un nouveau rapport au travail. Elles les amènent à revoir leur politique interne de l’emploi en tenant compte des spécificités des publics les plus éloignés de l’emploi, en particulier dans les secteurs dits en tension où l’adéquation entre l’offre d’emploi et l’employabilité immédiate des jeunes s’avère la plus difficile.

Ce nouvel environnement visant l’insertion professionnelle conduit les chefs et cheffes d’entreprises à revisiter leur l’attractivité d’accès à l’emploi pour résoudre la problématique actuelle de la disponibilité de la ressource humaine. 

En France, trois jeunes sur dix sont en situation précaire. Un jeune actif sur cinq est au chômage. Un jeune sur quatre est pauvre et un jeune sur vingt est « invisible ». 

La question de l’invisibilité sociale de groupes de population mal couverts par la statistique publique, peu visibles pour les pouvoirs publics et peu ou mal appréhendés par les politiques sociales n’est pas nouvelle. Elle est toutefois de plus en plus présente dans le débat public, tant l’impression d’abandon est prégnante aujourd’hui chez les jeunes qui se trouvent oubliés, incompris, pas écoutés. Notion aux contours encore instables, elle se nourrit cependant de travaux qui cherchent à produire une meilleure compréhension du monde social et de sa complexité, en identifiant le profil des populations qui sont confrontées à des difficultés méconnues ou mal appréhendées et à mettre en œuvre des actions adaptées pour apporter des solutions concrètes. 

La jeunesse a été durement éprouvée par les deux ans de pandémie : insertion professionnelle ralentie, perte des liens sociaux, et dégradation de leur santé psychique. Selon le Baromètre DJEPVA sur la jeunesse, en mars 2022, le moral des 18-30 ans repart à la hausse. Quelques stigmates de la période subsistent toutefois : les jeunes éprouvent des sentiments de solitude épisodiques plus fréquents tandis que les jeunes femmes ne retrouvent pas encore leur moral d’avant crise.

HABITER EN FOYER DE JEUNES TRAVAILLEURS

 

Les jeunes de 16 à 30 ans hébergés en foyer de jeunes travailleurs sont le plus souvent en emploi ou en formation, et majoritairement de jeunes hommes, issus de cursus scolaires courts et professionnels, âgés d’une vingtaine d’années. Ils sont souvent issus des classes populaires et disposent de ressources économiques modestes. Cependant, au-delà de ce portrait-type, deux profils peuvent être distingués, ceux inscrits dans des situations socio-économiques très précaires et d’autres relevant de situations plus stabilisées. Pour les premiers, l’hébergement et l’accompagnement en foyer représentent la prise en charge d’une situation d’« urgence sociale ». Pour les seconds, c’est un « coup de pouce » afin d’accéder à un hébergement et à un emploi à la hauteur de leurs attentes et de leur diplôme.

LES JEUNES ET L'ENTREPRISE : QUATRE ENSEIGNEMENTS

Quelles sont les aspirations des jeunes en matière de travail et quel est leur rapport à l’entreprise ?

Jérémie Peltier, directeur général de la Fondation, décrypte les résultats de la deuxième vague d’une enquête réalisée en partenariat avec BVA et la Macif et dresse ainsi le portrait d’une génération.

L'ÉCO ANXIÉTÉ CHEZ LES JEUNES

Le dérèglement climatique entraîne la destruction du monde tel que nous le connaissons et rend le futur très incertain pour les jeunes générations. La difficulté à se figurer l’avenir a fait naître un mal d’un genre nouveau : l’éco-anxiété.

Pour la solidarité, PLS a choisi de mettre en lumière cette problématique mêlant santé mentale, jeunesse et environnement.

L’éco-anxiété est un mal-être pouvant avoir de graves répercussions psychologiques pour ceux·celles qui en sont atteint·e·s.

Elle mêle frustration politique, volonté de changer le monde et une certaine rationalité face aux importants défis environnementaux qui nous attendent. L’éco-anxiété a aussi creusé les fractures sociales et économiques qui traversent notre société et s’est muée en une opportunité de les combler.

ES JEUNES NI EN EMPLOI NI EN FORMATION (NEET) EN 2018 DANS LE GRAND EST : ELEMENTS DE DIAGNOSTIC

Dans la région Grand Est, 102 199 jeunes sont ni en emploi, ni en formation, ni étude en 2018, ce qui
représente 15,8 % des jeunes de 15 à 24 ans. Ces jeunes en difficulté sont surreprésentés en Ardennes,
Haute-Marne, Vosges, Meuse et Aube, soit des départements les plus ruraux.

La direction Régionale de l’Économie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarités vous invite à consulter son rapport.

LE CONTRAT D’ENGAGEMENT JEUNE : Suivi et évaluation de sa mise en œuvre dans les territoires

Le 17 mars 2022, Madame Elisabeth BORNE, alors ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion a saisi le
Conseil d’Orientation des politiques de Jeunesse (COJ) afin d’assurer le suivi du déploiement du Contrat
d’engagement jeune et de participer à son évaluation.

pour ce premier rapport d’étape, le COJ a été appelé à livrer ses premières analyses sur la mise en œuvre
du CEJ en s’appuyant sur les remontées de terrain des opérateurs (Pôle emploi et missions locales) et des acteurs
du CEJ, et ainsi en proposer des axes d’amélioration.

Cette analyse transversale met en exergue un certain nombre de difficultés de mise en œuvre auxquelles le
nouveau dispositif est confronté et qu’il est crucial de pallier. A cet effet, le COJ formule 60 propositions pour
garantir la réussite du CEJ.

Quels effets de la Garantie Jeunes sur l’insertion professionnelle de ses bénéficiaires ?

La Garantie Jeunes est un dispositif à destination des jeunes en situation de précarité qui ne sont ni en emploi,
ni en études, ni en formation. Elle vise à favoriser leur insertion dans l’emploi à l’aide d’un accompagnement
intensif et collectif.

Expérimentée dans certaines missions locales à partir de 2013, elle a été généralisée en 2017, avant d’être remplacée par le Contrat d’Engagement
Jeune en mars 2022.

Durant l’année qui suit leur entrée dans le dispositif, une grande partie des jeunes sont encore suivis, la Garantie
Jeunes pouvant durer un an. Durant cette période, leur situation professionnelle n’est pas affectée par le passage
par le dispositif. Par contre, au cours de la deuxième année, celle qui suit pour la plupart des jeunes la sortie du dispositif, les jeunes bénéficiaires ont un taux d’emploi de 54 %, soit 21 points de plus en moyenne que celui des jeunes comparables suivis en mission locale, mais qui n’ont pas bénéficié de la Garantie Jeunes.

Cet effet positif très fort, estimé dans le contexte de déploiement du dispositif, confirme les premiers travaux  d’évaluation menés durant sa phase expérimentale. Cet effet sur
l’emploi s’explique principalement par des contrats à durée déterminée et par l’intérim.